Communiqué du Parti ACT - UCAD

L’État doit répondre à la détresse étudiante par la justice, et non par la répression

Face à la crise qui secoue l’Université Cheikh Anta Diop, le Parti ACT dénonce avec fermeté l’abandon de la jeunesse sénégalaise par un État qui privilégie la force au dialogue. Des milliers d’étudiants, privés de leurs bourses, réclament un droit élémentaire : pouvoir étudier dans la dignité. Leur revendication n’est pas un caprice, mais une exigence de justice sociale.

Au lieu d’écouter ces voix légitimes, le gouvernement persiste dans une logique de répression, en déployant les forces de l’ordre contre des jeunes dont le seul tort est de demander ce qui leur est dû. Cette attitude est d’autant plus inacceptable que l’histoire nous rappelle le prix de l’indifférence : des vies d’étudiants ont été brisées, des drames auraient pu être évités. Ignorer ces leçons, c’est prendre le risque de les voir se répéter.

Le Parti ACT exige :
• L’arrêt immédiat de toute violence contre les étudiants et l’ouverture d’un dialogue sincère avec leurs représentants.
• Le versement intégral et sans délai des bourses, sans discrimination ni condition administrative abusive.
• La révision du calendrier universitaire afin de mettre fin aux dysfonctionnements qui pénalisent les étudiants depuis des mois.

Un État responsable n’écrase pas sa jeunesse, il l’écoute et agit. La précarité étudiante n’est pas une fatalité, mais le résultat de choix politiques. Le Parti ACT ne tolérera pas que cette génération soit sacrifiée sur l’autel de l’incompétence et de l’indifférence.

Fait à Dakar, le 3 décembre 2025
Le bureau politique

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