Le Président de la République du Sénégal ne peut avoir un "doublon"

Guy Marius Sagna vient d’offrir au pays une perle de sagesse : « Le Sénégal a deux Présidents : un légal et un légitime. » Voilà donc un député qui, au lieu de défendre la Constitution qu’il a juré de respecter, s’improvise fossoyeur de la République. En clair, Guy Marius Sagna préfère la “légitimité” autoproclamée d’Ousmane Sonko à la légalité issue des urnes et des lois. C’est plus qu’une provocation : c’est un aveu.

Qu'est ce qui se cache derrière cette sortie ? Est-ce la concrétisation du projet d'un Parti-État bien ficelé ?

Placer l’idéologie au-dessus des institutions et ouvrir la porte à une guerre d’ego au sommet de l’exécutif, déshabiller la République pour l'habiller aux couleurs d'un clan, sont des choses à bannir. Bref, qu’un tel discours sorte de la bouche d’un élu de la Nation est une honte. Être député exige loyauté à l’État et à ses fondements, pas à une chapelle politique. À force de confondre l’hémicycle avec une cellule militante, Guy Marius Sagna finit par prouver qu’il est indigne du mandat que le peuple lui a confié. Ses propos sont non seulement une insulte au peuple sénégalais, mais aussi une offense au Chef de l'Etat élu par 54% des électeurs.

À la limite, Guy Marius Sagna mérite tout au moins l'application des articles 80 ou 245 pour offense au Chef de l'Etat et même atteinte à la sûreté de l'État.

Moulaye Bacary Tamba, Responsable des jeunes du parti

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